Bezos pas gentil ?

Lu dans l'hebdomadaire pour bobo, le Nouvel Obs, dont les valeurs de gauche (paraît-il) sont gommées  par les annonces du luxe et du grand capital,  la phrase suivante : "Jeff Bezos userait d'argument forts pour "convaincre" les éditeurs américains de lui céder les droits électroniques (c'est quoi un droit électronique ?) de leur catalogue pour son lecteur numérique (j'aurai écrit les droits de leur catalogue numérique pour son lecteur électronique) Kindle. Il leur expliquerait qu'il serait dommage, pour eux, de se priver de sa librairie en ligne amazon.com, leader du marché devant B&N et Borders".
C'est une menace intéressante dont St Germain devrait tenir compte. Tout n'est pas rose à Seattle, l'électronique doit se nourrir de numérique et gageons que le fin mot de l'histoire à pour nom dollar. L'éditeur se fout d'une diffusion papier ou numérique ce qui compte c'est combien ? Combien d'exemplaires, combien d'argent? Les choses deviennent sérieuses sûrement. Le numérique commence à peser et chacun d'asseoir  sa position. Bezos n'est pas le vilain commerçant brandissant le déréférencement sous le nez du pauvre défenseur de la culture. Les uns et les autres sont animés par le même ressort: le fric, et l'auteur n'a pas son mot à dire, pour l'instant. 
 

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