De Byzance à Constantinople (Istanbul)
Autant l’avouer je suis velléitaire, j’ai dans mes cartons un projet du Peintre Byzantin, mais jamais je crois celui-ci ne sera dispo pour un livrel. C’est donc avec un étrange sentiment que je suis allé à l’expo de Byzance à Istanbul au Grand Palais (merci P). De mes lectures j’avais retenu le point d’honneur des « Grecs » à être des Romains. En visitant la première partie de l’expo, de Byzance à Constantinople, c’est une évidence. Rome, celle du Louvre, est partout présente. Mais petit à petit l’Orient s’immisce dans les arts, processus d’acculturation aucunement dépaysant. C’est un processus identique qui semble s’opérer après la chute de Constantinople en 1453 (lisez Waltari les Amants de Byzance ou Jean le Pérégrin sur les derniers jours de l'empire), il vient d’Asie. L’empire Ottoman, bien qu’islamique (prisme déformant, attention), subit les influences de l’est, c’est en tous cas l’image qu’en donne l’expo. Vrai ou faux, je n’en sais rien, cette période ne m’intéresse guère. Istanbul ne m’intéresse pas, d’ailleurs je prône une reconquête de Constantinople. Et tout le monde de me traiter de sal con, ça me fait rire (La Turquie en Europe ça me convient, c’est l’unique moyen d’entrer dans Constantinople en vainqueur ;-)). Plaisanterie mise à part, je suis resté scotché devant un livre du 15ème siècle « imprimé » en gravure sur bois. Je ne sais pas combien d’heures il a fallu pour sa réalisation mais franchement c’est à tomber, idem pour un manuscrit d’Homère en langue Arabe. Quand sur un reader on pourra faire à l’identique eh bien les poules auront des dents (ah elles en ont). D’autres objets, d’autres sculptures, d’autres frises et colonnes sont là à notre disposition dans une ambiance assez agréable, pour nous faire patienter en attendant de voir Sainte Sophie ou les Blachernes, ou le mur de Justinien. Pas vu le temps passé, c’est donc un bonne expo.
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