Chronique d'une mort annoncée ?
“The paper book is dead,” says the digital visionary Nicholas Negroponte.
On est pas forcé de le croire, mais on peut y réfléchir.
Si l'armée US et son industrie planche sur le dossier ils peuvent encore nous faire le coup de l'Arpanet, notre Internet d'aujourd'hui. Vivre sans internet c'est possible c'est sûr, vivre sans courrier aussi, sans info aussi, sans svoir lire, ecrire ou compter aussi. On a le choix, dans nos pays il va sans dire.
Franchement l'amour pour le papier-livre est stupide.
C'est le contenu qui lui donne de la valeur.
Oter lui les phrases de Joyce et votre bouquin a la même valeur que votre rouleau de PQ.
Si demain l'encre électronique couleur et son support se glissent dans ma poche avec un accès illimité à la culture, super.
Au diable l' impression pourrie et son support papier.
Au diable les documents inaccessibles, les photocopies de la BNF coûtant plus chers qu'un ouvrage.
Au diable les cartons de déménagements qui me casse les reins, et les nids à poussière.
J'en ai rien à foutre d'avoir une belle bibliothèque, je veux avoir accès à tout le savoir du monde. Avec un écran et internet c'est possible tant mieux.
Platon pleurait de voir les mots couchés sur un support, pouquoi pleurer sur le papier sauf si des actions papetières vous avez ?
Un conseil vendez.
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